Nos hommes

L'efficacité des équipes d'Erevna résulte de l'alliance entre expertise internationale et compétences locales

Nos chefs d'équipes sont des foreurs et mécaniciens australiens et chiliens chevronnés, avec un minimum de 10 ans d'expérience sur plusieurs continents. Nos autres employés sont des travailleurs locaux, sélectionnés pour leur connaissance du terrain et leur motivation à se perfectionner.
C'est ce transfert mutuel de compétences qui fait la force et la singularité des équipes d'Erevna: nos employés expatriés assurent la formation continue des employés locaux, qui, en retour, leurs donnent de précieux conseils sur le terrain, l'environnement et les us et coutumes des populations.

Notre politique RH reflète d'ailleurs une de nos principales ambitions : faire d'Erevna un facteur de développement humain. Outre la formation continue au sein des équipes, nos employés locaux bénéficient de formations spécialisées financées par Erevna (techniques d'extinction, premiers secours ou encore conduite poids lourds).
Nous tenons également à les rémunérer au delà des standards locaux pour leur donner, ainsi qu'à leurs familles, une véritable opportunité d'évolution sociale.

Travailler pour de grosses compagnies, j'ai déjà donné : on n'y est qu'un numéro. Chez Erevna, on se connait tous. On est une équipe compacte, motivée et soudée le travail n'en est que plus efficace.

Simon

Australien de 50 ans, est foreur depuis 20 ans. Après son pays natal, il a exercé en Guinée, au Ghana et au Sénégal, avant d'arriver en Mauritanie. "Je suis arrivé par hasard, je suis resté pour les gens".

Avant de trouver ce travail, je voulais, comme beaucoup, partir tenter ma chance en Europe. Aujourd'hui je suis en train de me former à un métier qui m'offre un vrai avenir dans mon pays : je ne pense plus à partir.

Mamadou

Mauritanien de 26 ans, est le protégé de Simon. En trois ans, il a appris les bases du métier de foreur ...et à maîtriser le vocabulaire anglais du forage. «Parti du niveau de débutant, j'aurai bientôt un vrai métier, un métier porteur».

Simon« Dans le désert mauritanien, le climat, l'isolement, les conditions de forage ne sont pas faciles. Heureusement, on a du très bon matos et surtout, une équipe très soudée. Je suis entré à EREVNA parce que j'avais déjà travaillé avec le directeur, Aboubacar. J'avais confiance, je sais qu'il fait du bon boulot. Je suis resté à cause de jeune comme Mamadou. Ces jeunes partent de zéro mais sont très motivés. En les formant, j'ai vraiment l'impression de faire une différence dans leur vie, leur offrir des opportunités nouvelles. C'est gratifiant pour eux et pour moi ».

Simon« Et Mamadou, je l'ai baptisé "furet", il court partout ! C'est vrai qu'il faut savoir s'adapter aux coutumes locales, notamment religieuses, mais tout se passe facilement avec cette équipe. Nous avons des cultures différentes, mais comme on se respecte mutuellement, c'est un enrichissement, pas un obstacle ».

Simon« Et c'est bien ce que je souhaite ! Qu'il puisse un jour me remplacer. Je suis fier des progrès qu'il a faits jusque là. Tout dépend de lui, mais parti comme il est, il y arrivera ».

Mamadou« J'étais simple apprenti, mais Simon a vu mon envie de progresser et n'a pas hésité à me confier de plus en plus de responsabilités. Je suis désormais presque autonome sur la foreuse, même s'il me reste beaucoup à apprendre. Simon, c'est mon professeur : il est intransigeant sur le travail, il me pousse toujours à m'améliorer. Mais sur le camp, c'est plus qu'un ami, presque un papa. A vivre avec nous, il s'est totalement " mauritanisé ", d'ailleurs on l'appelle Simon le Mauritanien ».

Mamadou« Ce qui nous a semblé dur au départ, c'était la communication, On a utilisé des signes, des bouts de mots, gesticulé... mais à force de travailler ensemble, voilà : je sais faire marcher la foreuse et je me débrouille en anglais : encore un atout supplémentaire pour moi. Un jour, je lui piquerai son boulot ! ».